En cette période de crise, l’accès à l’information est primordial. Or, certaines personnes handicapées en sont privées. Pour changer la donne, une association lance le projet Cap’FALC. Le but : produire plus de textes en facile à lire et à comprendre.

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Réduire l’isolement et l’exclusion des personnes en situation de handicap intellectuel en améliorant l’accessibilité de l’information grâce à la généralisation du Facile à lire et à comprendre (FALC), tel est l’objectif du projet Cap’FALC. Cet outil numérique novateur, développé par l’Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), Facebook artificial intelligence research -un organisme regroupant plusieurs laboratoires de recherche en intelligence artificielle- et l’Unapei, association de personnes handicapées mentales et de leurs familles, devrait être opérationnel en 2021. Placé sous le parrainage du secrétariat d’Etat au Handicap, ce dispositif entend « faciliter durablement la participation de ce public à la vie de la société ».

Nécessité de produire plus de documents

Leitmotiv : en cette période de crise, tout individu a besoin de connaître les gestes pour se protéger, de comprendre ses droits, de s’informer sur cette situation complexe. Mais les informations véhiculées dans les medias restent très souvent inaccessibles pour les personnes en situation de handicap intellectuel. Aussi, depuis le début de la crise sanitaire, les associations membres de l’Unapei, entre autres, produisent des documents en FALC : attestation de déplacement dérogatoire, informations sur le coronavirus, explications des gestes barrière… « Toutefois, le nombre d’écrits disponibles reste insuffisant, déplore l’Unapei, et il devient primordial de faciliter le travail des transcripteurs en FALC. »

L’intelligence artificielle au service de l’inclusion

Cap’FALC a ainsi pour ambition de faciliter la production de ces textes grâce à un algorithme d’aide à la transcription. Selon l’association, ce dernier utilise les dernières avancées en intelligence artificielle et en traitement du langage. Il fonctionne de manière similaire à un correcteur orthographique, qui repère des passages précis dans un texte, propose des solutions mais ne corrige pas sans validation humaine. « Ainsi, si l’outil développé représente une aide précieuse pour les personnes handicapées chargées de la transcription, il ne remplace en aucun cas leur intervention à toutes les étapes de la rédaction ; c’est bien leur regard qui permet de valider un texte comme étant accessible et facile à lire et à comprendre », conclut l’Unapei.

Source : https://informations.handicap.fr/a-crise-un-outil-pour-rediger-plus-textes-falc-12943.php

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