En s’intéressant aux habitats ici nommés « alternatif », c’est à dire en prenant en compte également des modes d’habiter aitres que ceux dits « inclusifs », les auteures, à partir d’un travail d’enquête, investissent quelques questions essentielles :

  • Peut-on fabriquer de la sécurité sans réduire le pouvoir de décider et d’agir des personnes ?
  • Est-ce que les nouvelles formes d’encadrement moins ségrégatives et moins contraignantes s’apparentent à un contrôle qui ne dit pas son nom et d’autant plus insidieux ?
  • Ou bien peut-on fabriquer des nouvelles modalités de sécurisation des personnes vulnérables qui produisent de l’empowerment ? 
  • Comment le soutien à l’autonomie et à l’inclusion est-il réalisé dans ces dispositifs ? Quelles possibilités en terme de libre choix, d’autonomie, d’inclusion, les habitats étudiés offrent-ils ? Qu’entendent-ils sécuriser ? Qui (ou quoi) participe de cette sécurisation ? Et à quels moments ?
  • Comment le souci de protection de la personne s’articule-t-il avec la défense de son autonomie ?

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