Ce 1er juillet 2024 était une drôle de journée.

Il y a 123 ans était votée la loi 1901 relative au contrat d’association, dite Waldeck-Rousseau. Une grande loi de liberté qui donne du pouvoir d’agir aux individus, qui pose la confiance comme a priori. Difficile de célébrer cet anniversaire au lendemain du premier tour de législatives organisées dans l’urgence et qui voient arriver très nettement en tête le Rassemblement national.

Ces résultats vont nous imposer de tout reprendre, de travailler de façon acharnée, de déconstruire, de proposer un autre projet de société, de gagner la bataille culturelle. Les associations joueront un rôle décisif pour maintenir le lien, pour une société plus apaisée et plus heureuse, pour construire des alternatives concrètes, des solutions, acceptées par le plus grand nombre parce que directement construites par celles et ceux qui sont concernés.

Mais en attendant, pour nos libertés, pour ce qu’on défend, pour le vivre ensemble, pour le climat et la justice sociale, il faut tout faire pour empêcher le Rassemblement national d’avoir une majorité absolue la semaine prochaine. Aucune voix ne peut manquer et aucune mauvaise comparaison n’est acceptable. Le désistement pour empêcher le Rassemblement national doit être la règle. L’extrême droite est le danger.

Encore plus en ce 1er juillet qui nous rappelle que notre République peut faire de grandes choses comme la loi relative au contrat d’association, j’appelle les forces associatives qui sont partout, dans tous les territoires, à se mobiliser pour défendre les fondamentaux de ce qui nous rassemble : la liberté, l’engagement, l’entraide, le refus du rejet de l’autre, le débat, les aspérités, l’espoir d’une société plus juste et plus désirable.

Le mouvement associatif inquiet de la montée de l'extrême droite
Le mouvement associatif inquiet de la montée de l’extrême droite

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