La théorie des cuillères a été inventée par Christine Miserandino, atteinte d’un lupus. Elle est utilisée :
• pour faire comprendre la grande fatigabilité due à un problème chronique,
• pour visualiser et gérer sa réserve d’énergie.

La théorie des cuillères
La théorie des cuillères

Elle représente le réservoir d’énergie d’une personne sous forme de cuillères.On commence la journée avec une quantité limitée de cuillères d’énergie. Chaque activité “coûte” un certain nombre de cuillères. Par exemple, faire un repas peut coûter deux cuillères et se doucher une cuillère.

Chaque jour, les malades chroniques doivent anticiper toutes leurs activités pour tenir compte de ce stock limité de cuillères. Il peut être intéressant de se représenter son propre stock et d’évaluer combien il nous en faut pour nos activités quotidiennes. Cela aide à prioriser ce que l’on peut faire dans une journée et à préserver ses réserves d’énergie, aussi limitées soient-elles.

Par exemple, je commence ma journée avec dix cuillères et constate à 18h qu’il ne m’en reste plus que deux. Si manger me coûte une cuillère, discuter avec une amie au téléphone une autre cuillère et me laver une cuillère, je sais que je dois choisir à quelles activités je dédie mes deux cuillères restantes. Peut-être vais-je aussi choisir une seule activité et mettre de côté une cuillère en prévision d’une mauvaise nuit.

Les personnes sans douleur chronique, elles, ont un stock bien plus élevé de cuillères à leur disposition. Elles peuvent réaliser toutes leurs activités sans y penser et puiser ponctuellement dans leurs réserves sans conséquence sur leur santé. Elles n’ont pas besoin d’appliquer la théorie des cuillères mais cette image peut les aider à agir avec plus de bienveillance et d’attention envers les personnes concernées.

La théorie des petites cuillères peuvent être utilisée lors d’une demande à la MDPH et/ou en CDAPH pour rendre visible la fatigue tout au long de la journée et de faire comprendre les difficultés d’une personne à réaliser des actes de la vie quotidienne et à participer à la vie sociale. N’hésitez pas à vous en servir.

Source : https://www.association-afvd.com/les-douleurs-chroniques/vivre-avec-la-douleur/ma-vie-quotidienne

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