Bonjour à toutes et tous,

Et maintenant ?

Et après on fait quoi ?
Et après on fait quoi ?

Après le retournement de situation assez inattendu au second tour des législatives et le soulagement qu’il a apporté à bon nombre de concitoyens, vient la réflexion. Comment le gouvernement va-t-il pouvoir fonctionner ? Est-ce qu’une coalition, tradition plutôt européenne, pourra être mise en place en France ? Et surtout, est-ce que des mesures à même de faire baisser les raisons du vote aux extrêmes pourront être mises en œuvre ?

Répondre à ces questions relève davantage du casse-tête que du sujet de bac de philo. En parlant de ce sésame, le taux de réussite de plus de 85 % cette année est en légère progression. Surprenant ? De quoi laisser espérer, peut-être, pour les rattrapages scolaires comme politiques, un meilleur avenir…

À l’image du lancement (réussi, hourra !) d’Ariane 6, certains responsables politiques sont sur le pas de tir et se disent prêts à « assumer la fonction de premier ministre ». Difficile de dire si une fois en orbite ils feront tourner rond ou en rond un pays qui a bien besoin d’apaisement. Et si dans l’espace « personne ne vous entend crier », sur le plancher des vaches il y a nécessité absolue de s’écouter (les uns les autres, pas s’écouter soi-même, une mode dont on se passerait bien).

Le vivre ensemble restant notre principale destination, j’en reviens à nos moutons…

 

Un diagnostic pour favoriser l’inclusion numérique. À destination des usagers et personnes accompagnées, il permettra de définir les actions à engager.

90 % des Français souhaitent vieillir à domicile mais seulement 6 % des logements sont adaptés… Ce n’est pas le camion de « C’est pas sorcier », mais le bus de l’autonomie permet d’expérimenter, sensibiliser, informer sur les différentes aides techniques et adaptations existantes ainsi que les financements mobilisables. À destination bien sûr des personnes concernées et leurs aidants, mais également de professionnels, associations, étudiants etc.

Sans être des professionnels à proprement dit (de la santé, de l’accompagnement), les aidants de tous âges sont en première ligne pour soutenir leurs proches et peuvent négliger leur propre santé/bien-être. Face au quotidien qui laisse parfois peu de place pour soi, la HAS propose des outils pour prévenir, évaluer le besoin et organiser leur répit.

Prévention, communication, consentement, sensations, réseaux et outils numériques, rencontres… Une vie affective et sexuelle (épanouie) revêt des dimensions et étapes qu’il peut être difficile à appréhender, en particulier pour les personnes autistes. Le Conseil canadien d’information et d’éducation sexuelle a développé des outils à destination des personnes concernées et des éducateurs en vue de sensibiliser à ces questions.

« On a peur de ce qu’on ne connaît pas ». Et si nous avions tous un côté « autiste » ? Le but de ce guide, ou plutôt sa réédition actualisée et augmentée, est de donner les clés de compréhension de ce que vivent les personnes autistes au quotidien ou dans certaines situations particulières. Il permet de démystifier certains a priori encore largement ancrés dans la population générale et permet aux personnes concernées (qui ont largement contribué à son écriture) de mieux se connaître, pour un mieux vivre ensemble, tout simplement.

Le « miroir d’eau » (ex fontaine de la pépinière) permet désormais d’apporter un peu de fraîcheur inclusive. Le budget participatif de Nancy a en effet permis d’acquérir du matériel permettant à des personnes à mobilité réduite de profiter des puissants jets. Fabuleux.

En vous souhaitant une bonne lecture et une bonne semaine.

Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito

Vincent HAREL, Veille informationnelle


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