PARKINSON, UNE MALADIE AUX MULTIPLES VISAGES

Le « syndrome parkinsonien idiopathique » (SPI, maladie de Parkinson ou syndrome parkinsonienprimaire) est de loin le plus fréquent. Le terme « idiopathique » signifie « dont la cause n’a pas été attribuée ». Il indique donc que l’origine de la maladie est inconnue.

Parallèlement au SPI, d’autres syndrome parkinsoniens développent des symptômes sous l’action de facteurs déclenchants clairement

identifiés comme les poisons, les médicaments, les lésions cérébrales ou les troubles vasculaires. Ces maladies sont qualifiées de syndromes parkinsoniens « symptomatiques » ou « secondaires ».

Le troisième groupe est celui des « syndromes parkinsoniens atypiques » (ou Parkinson plus). Ces pathologies touchent plusieurs systèmes du cerveau (maladies multisystémiques), ce qui entraîne des troubles très divers et des évolutions plus complexes.

Bien sûr, au vu des nouvelles découvertes, le SPI fait également partie des maladies multisystémiques.

Cependant, en cas de SPI, la mort des neurones dopaminergiques dans la substance noire domine pendant de nombreuses années le tableau clinique, tandis que les troubles d’autres systèmes sont manifestes précocement dans le cadre des syndromes parkinsoniens atypiques.

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