Et l’espoir dans tout ça ?


Guerres, bouleversements climatiques, conflits ethniques, polluants éternels, crise politique et institutionnelle, procès des viols de Mazan, « Les ogres » des crèches, inflation, fake news, épidémies… Difficile en effet de regarder l’avenir avec enthousiasme en ces premiers jours d’automne où la lumière apparaît bien terne, au bout d’un tunnel qui semble de plus en plus long. Mais où sont les bonnes nouvelles, il doit bien y en avoir !?

J’en ai une, toute relative, l’honnêteté de notre nouveau Premier Ministre qui a annoncé qu’il « ne ferait pas de miracle » tout en n’excluant pas une plus grande « justice fiscale » (sachant que ce qui est juste pour certains ne le sera pas forcement pour d’autres).

Dans notre nouvelle assemblée, où le rose ne s’entend plus avec le carmin, le bleu clair lorgne du côté du bleu foncé, où le vert synonyme justement d’espoir est de plus en plus dilué, la nuance n’est plus souvent de mise et les discours sont régulièrement plus primaires.

La démocratie devient de plus en plus complexe à mesure qu’elle doit conjuguer intérêts individuels exacerbés par un besoin parfois compulsif de consommation mondialisée, et intérêts collectifs contraints par les limites budgétaires, notamment à l’échelon local. À ce titre, vous trouverez dans la palette de nos articles de cette semaine un courrier poignant mais alarmant de la Présidente du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle, qui en toute transparence fait part des difficultés budgétaires qui vont croissantes, faisant craindre pour la cohésion sociale et territoriale pourtant au cœur des préoccupations du département.

Et puisque c’est là journée international de la langue des signes, je vous propose le mot du jour en LSF…


À vos agendas, ça commence bientôt !

3 dates pour les universités d’été du CNCPH 2024 : en présentiel et en Visio


Le Mouvement Associatif Grand Est met en valeur ses bénévoles et les associations qu’ils portent, à travers des « trophées » dans 5 catégories.

Appel à Candidatures : Trophées Grand Est des associations et des bénévoles. Jusqu’au 30 septembre.


Idées reçues. Les TND (Troubles du NeuroDéveloppement) sont aujourd’hui reconnus au point qu’une délégation interministérielle leur est dédiée. Cela n’empêche malheureusement pas bévues et autres préjugés qui persistent, en particulier concernant les TDAH. Au cœur de dissensions notamment entre psychiatres et psychanalystes, de leur taux de prévalence à la définition de l’ensemble de leurs facteurs et conséquences, ces troubles souffrent d’un déficit d’études longitudinales, prérequis nécessaire à une prise en charge efficace.

Le TDAH (trouble déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) « maladie imaginaire » ?


En quête de chiffres. Si la fraude sociale est régulièrement pointée du doigt pour justifier des déficits de dépenses engagées par l’État, les Restes À Charge Invisibles ne sont eux, par définition, pas pris en compte dans le budget des ménages qui pour certains sont déjà bien éprouvé par les baisses de remboursements entre autres augmentations des franchises médicales. Un phénomène qui risque de s’aggraver au regard du contexte politique actuel, au détriment de la santé des plus fragiles qui devront « arbitrer » voire renoncer à certains services ou pratiques pourtant bénéfiques. Afin de combler cette pénurie de chiffres et les risques à plus ou moins long terme, France Assos Santé invite à répondre à son questionnaire. France Assos Santé qui au passage s’insurge des nouvelles mesures envisagées par l’IGF et l’IGAS pour faire des économies, notamment celles restreignant les Affectations Longue Durée, faisant craindre de nouveaux renoncements aux soins contre-productifs..

Quelle est l’ampleur des restes à charge invisibles ? : Répondez à l’enquête de France Assos Santé jusqu’au 12 octobre !

Franchises sur les dispositifs médicaux et menace sur les ALD : France Assos Santé dénonce des atteintes graves pour l’accès aux soins des personnes malades !


La part significative des aidants dans l’accompagnement de leurs proches ne fait aujourd’hui plus de doute. Une reconnaissance tardive pour les quelques 10 millions de personnes dont 500 000 mineurs qui viennent en aide régulièrement à leurs proches en situation de handicap ou de perte d’autonomie, accompagnements qui continuent d’interroger sur des dimensions comme la perte de liberté individuelle. Contexte actuel et perspectives, relation choisie versus subie, des thématiques qui seront abordées dans Webinaire porté par la Mutualité Française.

L’aidance aujourd’hui en France : réalités et tensions éthiques . Webinaire le 2 octobre.


Mieux vieillir ? Retour sur les mesures instaurées par la toute nouvelle loi « bien vieillir » de 2024, ses impacts au niveau des pratiques professionnelles, à la lumière notamment d’expériences innovantes et de 5 ateliers (SPDA, DAC/situations complexes, lutte contre la maltraitance, réforme des services autonomie à domicile, échanges de pratiques sur le soutien à domicile) qui seront proposés aux 150 participants. Inscription possible jusqu’au 30 septembre.

Bien vieillir : une nouvelle loi pour aller plus loin ? Conférence – débat au centre Prouvé à Nancy le 7 octobre 2024


« Club(s) inclusif(s) ». Initiative portée par le Comité paralympique et sportif français (CPSF), elle vise à proposer une démarche « clé en main » pour lever les trop nombreuses barrières qui se dressent encore pour les nombreuses personnes en situation de handicap qui souhaitent pratiquer un sport ou une activité physique, en raison notamment du manque d’accessibilité, de personnels formés ou de l’éloignement entre lieu de vie et de pratique sportive. La moitié des clubs inclusifs envisagés dès 2022 ont terminé le programme et la réussite des jeux paralympiques constitue à la fois encouragements et challenges pour accélérer le développement du para-sport.

Pour concrétiser l’élan des Jeux paralympiques, le programme « Club inclusif » envisage de développer la pratique sportive des personnes en situation de handicap.


Budget en danger. Courrier de Chaynesse KHIROUNI aux Meurthe-et-Mosellan.e.s et aux partenaires du département.

Déficit des budgets départementaux : quel avenir pour le financement de l’action sociale ?


En vous souhaitant une bonne semaine.

Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito

Vincent HAREL, Veille informationnelle


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