Les traités.

Si Donald TUSK savait comment « le pays des droits de l’Homme » donne suite à certains traités ratifiés ou lois promulguées (CIDPH, Loi de 2005 par exemple…) : serait-il venu signer celui d’amitié liant la Pologne et la France ?

Certes, « un ami, c’est quelqu’un qui nous connaît très bien et qui nous aime quand même », comme ironise un adage que j’affectionne. Et question confiance, j’essaie de me convaincre que la parole de nos dirigeants a plus de valeur que celle des nouveaux empereurs -ou qui se comportent comme tels.

Mais en cette Saint Achille, il semble de bon ton de rappeler cette épine dans notre talon. Car si nous étions à cheval sur nos engagements, on ne tournerait pas l’étalon. Au contraire, on éperonnerait pour faire diligence sur nos engagements…

Nous n’irons pas jusqu’à envier l’hégémonie dont font preuve certains fous furieux évoqués plus haut. Après tout, c’est la force et la faiblesse de nos démocraties : il est plus facile de mettre en action une force autoritaire que de passer par des discussions parlementaires ou le débat d’opinions.

En tout cas y a de quoi « traiter » en ce moment, dans tous les sens du/des terme(s)…

Et pour ce qui est du traitement qui nous intéresse ici, il ne sera ni de choc ni de faveur, simplement le renouvellement de l’ordonnance : une petite dose d’informations. Intraitable le Collectif Handicap 54 ?

Un traiteur présente un plateau avec des traités–parchemins
traiteur et traités–image générée

« Réviser » avant de se mobiliser. En amont du grand rassemblement « Liberté, égalité, accessibilité » promu par Apf France Handicap à Paris ce 15 mai (et qui démarre aujourd’hui en province), on vous fait suivre les conclusions de Claire HEDON sur les nombreuses discriminations dont les PSH souffrent encore, deux décennies après la loi censée les abolir.

Bilan de la Défenseure des droits sur les 20 ans de la loi de 2005.

Le nerf de la (gentille) guerre. 1,2 million d’euros, c’est la somme tout de même rondelette du budget participatif consacré aux projets des Nancéiens. Habitants/usagers de Nancy et de sa Métropole sont invités à voter, jusqu’au 31/05, pour 3 à 5 préférences. Sans vouloir divulgâcher ou orienter votre vote, il y a peut-être des projets plus « PSH/PMR compatibles » 😉

Budget participatif 2025 de la ville de Nancy : votez pour vos projets préférés jusqu’au 31 mai.

« Outiller » les professionnels / éviter le « bricolage ». Ce webinaire de Co-Actis mardi 13 mai (traduit en LSF et sous-titré) destiné au professionnels de santé aura pour thème les solutions pour soigner/soulager LES épilepsies, en particulier celles qui résistent aux traitements(1/3 des patients) et/ou entraînent un handicap (fréquence, type ou intensité des crises, manifestations brutales).

Les épilepsies sévères : des pistes les professionnels de santé. Inscrivez-vous Webinaire Coactis.

Préfiguration, généralisation, simplification ? Officiellement lancée le 23 avril dernier, la généralisation des SPDA est censée entraîner la coordination d’un (immense) ensemble d’acteurs (champs du handicap et du grand âge, de « droit commun », personnes concernées) pour répondre, dans une logique de territorialisation et de responsabilités partagées, à 4 missions principales. On vous laisse découvrir tout ça ci-dessous mais l’enjeu est de taille, la promesse étant, selon Dominique LIBAUT d' »honorer la promesse de l’autonomie faite aux personnes ».

Le Service Public Départemental de l’Autonomie va se généraliser progressivement.

Charge mentale. Constante augmentation des diagnostics, cas de plus en plus complexes, nombreux facteurs environnementaux délétères, les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin sont un problème de santé publique majeur, dont les conséquences sur le quotidien des patients et leurs proches sont multiples. Cette année, la journée de sensibilisation qui leur est consacrée mettre l’accent sur les aspects psychologiques et émotionnels.

19 mai 2025 – Journée mondiale des Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin : Allégeons le fardeau psychologique et émotionnel des malades.

La question coquine. Ni des enfants à vie ni des anges, les PSH ont des désirs et souhaitent pouvoir avoir des expériences sensuelles et sexuelles comme « tout le monde ». Si elles n’hésitent plus à en faire part, certaines restent empêchées faute d’aides techniques ou d’accompagnement approprié.

Pourtant tous les feux ou presque sont au rose pour une expérimentation encadrée de services dédiés : associations motivées, départements prêts à soutenir la démarche, « bénédiction » du Conseil Constitutionnel National d’Éthique, du CNCPH et même du Président MACRON…

Malgré cela, c’est toujours le statu quo. Une hypocrisie que dénonce le collectif Ch(s)Ose, qui ne manque pas d’arguments…

Quel accompagnement à la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap ? : Un demi-siècle de débats.

Pour le Collectif Handicap 54,

François JACQUES, Edito/Résumés

Vincent HAREL, Veille informationnelle


En savoir plus sur Le Collectif Handicap 54

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire