Le secteur du sanitaire, du social et du médico-social est confronté à des
transformations de ses actions qui impactent les pratiques professionnelles afférentes.

Ce mouvement est étroitement dépendant de la commande publique agissant sur
deux niveaux : la conformité aux textes législatifs et la dynamique donnée au projet
vécu (et non subi) de la personne accueillie et/ou accompagnée.

La prise en charge institutionnelle n’a plus l’exclusivité, ni le monopole ; elle prend place, désormais, au coeur d’un dispositif qui interagit avec l’environnement extérieur et les espaces de vie de la personne.

Comme le dit souvent Denis Piveteau, conseiller d’État : « L’inclusion,
ce n’est pas fermer les établissements mais les ouvrir ». Si cette démarche est à l’origine
d’un large vocabulaire opérationnel, l’objectif est pour sa part bien qualifié : tendre à
une société inclusive.

Pour ce faire, la notion de parcours vient s’articuler à celle de
projet, se détournant du seul prisme des places.

L’étude s’est attelée à observer et analyser :

• la traduction des axes stratégiques de ces nouveaux cadres d’intervention
dans les politiques publiques et par conséquent les documents institutionnels
(projet associatif, projet d’établissement, CPOM…) ;
• les évolutions dans les pratiques professionnelles ;
• les principaux emplois concernés ;
• les impacts sur les missions, les compétences et l’environnement du métier
(mobilité, outils numériques…) ;
• les nouvelles organisations à l’oeuvre.
Cette étude permet d’identifier, de caractériser et d’anticiper les effets et impacts de
ces nouveaux cadres d’action sur :
• l’organisation du travail ;
• les dimensions du travail (techniques, relationnelles, partenariales, risques) ;
• les pratiques managériales.


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