Alors que beaucoup se sont inquiétés des capacités du nouveau ministre des affaires étrangères, Stéphane SEJOURNEY, depuis qu’il a fait part de sa forte dyslexie, il nous est apparu important de décrire ce trouble, mais surtout ses conséquences et les compensations possibles en entreprise.
En 2005, les troubles cognitifs spécifiques, comme les troubles du langage et des apprentissages qu’ils induisent, plus communément appelés troubles dys, ont intégré le champ du handicap, comme handicap cognitif.
Et si la dyslexie reste encore le trouble le plus connu, il n’en est pas de même avec les autres troubles dys comme la dyspraxie, dysphasie… qui restent encore trop méconnus, voire inconnus du grand public, et même d’un certain nombre de professionnels qui sont amenés
à côtoyer les dys au quotidien (médecins, enseignants…).
Il s’agit d’un problème neurobiologique plus ou moins sévère selon les personnes. Il est indépendant de l’environnement d’une part, et d’une déficience intellectuelle avérée ou de troubles psychiques d’autre part. Il ne s’agit pas d’un retard des acquisitions mais bien de troubles spécifiques des apprentissages (TSA).
Il n’existe pas un profil type de dys mais autant de profils dys que de personnes atteintes par ces troubles dys. Chaque dys est, de ce fait, unique. Les troubles dys sont par ailleurs rarement isolés et il arrive fréquemment que plusieurs d’entre eux cohabitent chez la même
personne. C’est ainsi, par exemple, que les personnes dysphasiques sont souvent dyslexiques, les dyslexiques ont une part de dyspraxie…
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