17 millions de vues en 4 jours ! Une vidéo cash et électrisante pour faire évoluer les préjugés sur la trisomie 21 fait le buzz. Elle repose sur la mise en évidence de l’impact des préjugés sur la vie des personnes et rappelle les dégâts provoqués par l’effet Pygmalion.
Pour résumer le message, « suppose que je peux, peut-être que je pourrai ».
« Tu supposes que je ne bois pas de Margarita donc tu ne m’en sers pas donc je n’en bois pas. Mes parents supposent que je ne peux pas vivre seule donc ne m’encouragent pas à le faire donc je ne vis pas seule. »
Et si on inversait nos perspectives sur la trisomie 21 ?
C’est l’enjeu de la vidéo diffusée le 14 mars 2024, en amont de la Journée mondiale du 21 mars, par l’ONG italienne CoorDown.
Une campagne coup de poing pour mettre les préjugés au tapis !
Ou comment retourner les préjugés…
« Nos hypothèses négatives sur les personnes avec trisomie peuvent nous amener à les traiter de telle manière qu’elles deviennent réalité. En sociologie, cela s’appelle une ‘prophétie auto-réalisatrice’ », explique l’organisation sur Instagram.
A contrario, « si nous avons des idées positives à leur égard, nous leur offrirons davantage d’opportunités dans leur école, leur emploi, leurs relations et leurs activités. Et peut-être que ces hypothèses positives deviendront réalité », incite-t-elle.
Un scénario et une actrice pleine d’énergie
Dynamique et percutant, ce clip d’1mn30 incarné par Madison Tevlin, actrice et animatrice canadienne, fait le buzz ! En quatre jours, il cumule plus de 17 millions de vues (seulement sur Instagram). Son credo « Suppose que je peux, peut-être que je pourrai » a conquis comédiens, mannequins et autres personnalités publiques.
« Incroyable !!! », commente l’acteur oscarisé Will Smith. « La plus belle pub que j’ai jamais vue », s’enthousiasme Winnie Harlow, célèbre mannequin atteinte de vitiligo.
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