Des mots, des rations…
La semaine de la francophonie, qui bat son plein, a pour thème cette année : « prenez la parole ».
La devise du Collectif Handicaps est : « Une voix à faire entendre ».
Les personnes en situation de handicap et leurs proches souhaiteraient être comprises.
Mais à la fin, l’État semble toujours être contraint de trancher entre « les coûts et nous » (#liaisons_dangereuses).
La francophonie (plus exactement la langue française) nous a fait passer d’« invalides » à « personnes en situation de handicap », en passant par un champ lexical aussi fleuri que « impotents », « les handicapés » (le préfixe « personnes » devenant plus tardivement un progrès »), « personnes à mobilité réduite » et j’en passe, en mettant notamment de côté l’argot tantôt avilissant tantôt drôle, avec le recul…
Le Collectif Handicaps cherche à faire entendre, à travers les 51 associations qui le composent, les voix des personnes en situation de handicap, notamment après le Comité Interministériel qui leur a récemment été dédié.
La « situation » actuelle des personnes en situation de handicap ne leur permet pas d’affirmer, non sans une pointe d’amertume, qu’elles ont été totalement comprises. Le « rêve » d’une société réellement inclusive est encore loin d’être une réalité.
Le gouvernement, qui est sur de nombreux fronts et emploie d’ailleurs de plus en plus fréquemment un langage martial, est dans son devoir de nous rappeler combien la démocratie est menacée dans bien des endroits du monde, en particulier aux portes de l’Europe.
C’est peut-être aussi (et surtout) pour cela qu’il ne faut cesser de le rappeler à ses promesses. La démocratie à un prix, qui tient aussi de sa capacité à les tenir…
Gardons malgré tout à l’esprit que dans toutes les situations, d’une manière ou d’une autre, la sécession est souvent plus coûteuse que l’union !

Une feuille de route trop mince. CIH : Après le dossier de presse du gouvernement, le communiqué du Collectif Handicaps.
Comité Interministériel du Handicap (CIH) : une politique des trop petits pas, sans rupture véritable selon le Collectif Handicaps.
Est-ce que toutes les demandes d’augmentations sont justifiées ? Dans nos sociétés dites modernes, on ne peut nier que les progrès scientifiques et technologiques ont amélioré le quotidien. La capacité de l’Homme à modifier son environnement, pour le meilleur et pour le pire, n’est plus à démontrer. Mais la technologie appliquée au vivant soulève des questions éminemment éthiques, notamment à l’heure où il ne s’agit plus seulement de le réparer.
L’EREGE vous invite à une conférence : « L’humain augmenté : une réalité » le 24 mars à 18 heures à Nancy.
Médecine encore, mais solidarité également ! Au placard « Blue Sunday » et « Black Friday », le « Purple Day » est autrement plus instructif et bienveillant : une soirée d’informations, de formation et de partage sur les maladies épileptiques, toujours mal connues et mal perçues.
Purple Day : Conférences – Table Ronde – Stands d’exposition sur les épilepsies. Le 26 mars à Nancy.
Médecine toujours et enfin. Pour une fois, on se refusera pas un peu de chauvinisme régional avec ce focus sur la Plateforme Territoriale Lorraine Affections Rares, qui, rayonnant autour du CHRU de Nancy, fédère 69 centres d’expertise organisés en 23 filières au service de l’amélioration de la prise en charge des patients.
Zoom sur les maladies rares au CHU de Nancy : plus de 60 centres d’expertise.
Pour terminer sur une note festive, un anniversaire. Et pas des moindres : le 1/4 de siècle de « VAMM » ! 25 ans de fidélité, au service des personnes porteuses d’un Troubles du Spectre de l’Autisme. Conférences, tables rondes, témoignages et animations joyeuses sont au programme de cet événement qui est aussi l’occasion de célébrer le dynamisme associatif local.
Un festival pour fêter les 25 ans de l’association Vivre avec l’autisme en Meurthe‑et‑Moselle, les 28 et 29 mars.
** « La modération, c’est ajuster l’indispensable et le nécessaire, et réduire le superflu ». Pierre Rabhi
Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito/Résumés
Vincent HAREL, Veille informationnelle
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