En ce premier avril 2025, la FNATH dénonce l’entrée en vigueur de la réduction de l’indemnisation des congés maladie à compter de ce jour. Cette mesure d’austérité, visant à économiser 600 millions d’euros sur le dos des salariés malades, constitue une atteinte inacceptable aux droits des travailleurs les plus fragiles.

À partir d’aujourd’hui, le plafond de calcul des indemnités journalières versées par l’Assurance maladie passe de 1,8 à 1,4 Smic. En conséquence, l’indemnité maximale journalière chute de 53,31€ à 41,47€ brut. Cette réduction impactera directement les salariés dont le salaire dépasse 1,4 Smic.
Si le gouvernement tente de minimiser les effets de cette réforme en invoquant la couverture des régimes de prévoyance, il oublie que de nombreux travailleurs en sont exclus. Les intérimaires, saisonniers, salariés en contrat court, etc seront les premières victimes de cette réforme, contraints de supporter seuls cette diminution de revenus en cas de maladie.
Par ailleurs, cette réforme reporte une charge supplémentaire sur les organismes de prévoyance, qui devront augmenter leurs cotisations. À terme, ce sont tous les salariés qui subiront une hausse de leurs prélèvements pour compenser le désengagement de l’Assurance maladie.
La FNATH rappelle que la maladie n’est pas un choix et que sanctionner financièrement les travailleurs en arrêt médical constitue une entrave inacceptable à leur droit à la santé. Après la réforme du calcul de l’invalidité cette réforme constitue une autre mesure punitive infligée aux plus fragiles. la FNATH demande au gouvernement de cesser ces décisions iniques et de mettre en place une véritable politique de protection sociale qui ne sacrifie pas les plus vulnérables sur l’autel des économies budgétaires.
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