Chacun son cinéma
Alors que la Croisette est en émoi, certaines productions ne sont pas en compétition officielle du festival cette année. Dans la catégorie « on en rit pour ne pas avoir à en pleurer», le prolifique Donald TRUMP avait pourtant toutes ses chances avec plusieurs blockbusters, du très avant-gardiste « La fin de la guerre en 24 h » à l’uchronique « Le dérèglement climatique n’aura pas lieu », en passant par le versatile « La douane aux droits d’honneurs ». Le genre horrifique avait toute sa place aussi, notamment avec le très remarqué « Gaza mon amour » de Benyamin NÉTANYAHOU ou encore « Je sauverai l’Ukraine des nazis » par Vladimir POUTINE, qui concourt pourtant pour la 3e année consécutive.
Enfin, pour respecter la proportion du tiers de productions françaises (et l’exception culturelle revendiquée par la ministre de la culture), vous n’aurez pas la chance de voir, dans la catégorie « scandale en bouteilles », « À l’eau quoi », une coproduction Gouvernement/ARS Occitanie/Nestlé Waters…
Un mal pour un bien de toutes façons, puisque le vrai scandale c’est que la montée des marches reste réservée aux « bipèdes » !
Bon, après cette petite parenthèse sarcastique dont vous voudrez bien nous excuser, retour au scénario habituel avec notre coup de projecteur hebdomadaire. Bonne séance !
Recherche carburant pour une enquête sur le handicap moteur. En particulier, concernant leur insertion professionnelle. La « ligne d’arrivée » est fixée au 23/05, merci d’accélérer la transmission de cette requête, qui prend 10 min maximum à remplir.
Inclusion numérique. Démarches en ligne/dématérialisation, « téléphones intelligents » et autres appareils connectés, réseaux sociaux et création de contenus, communications et accès à l’information au sens large… Le numérique a littéralement « envahi » notre quotidien, à tel point que l’on ne se rend pas toujours compte des enjeux et risques qu’il représente, au niveau individuel (données personnelles, cyber sécurité, harcèlement etc.) mais également collectif (fracture numérique, accessibilité…). Certains publics sont particulièrement vulnérables ou déconsidérés. Adossés à un rapport, fruit d’un travail collectif soutenu par l’Agence Nationale de la cohésion des territoires et l’AGEFIPH), la Croix-Rouge française et « Emmaüs connect » proposent des « kits pédagogiques » à leur destination et à ceux qui les accompagnent.
« Hela ça roule », une initiative en toute simpli-cité. Une créatrice de contenus, selon le terme consacré aujourd’hui, nancéienne ou presque, s’est donné pour mission de référencer les lieux et services accessibles aux personnes à mobilité réduite.
La saison des amours… Pour la 3e semaine consécutive, nous abordons la thématique de la vie intime, affective et sexuelle des personnes en situation de handicap. Nous n’en faisons pas une obsession, mais nous partons parfois de loin sur l’accompagnement des personnes concernées voire simplement la reconnaissance de ce droit. On vous en remet donc une petite couche avec d’une part les dispositions légales, d’autre part avec un livret spécifique consacré aux personnes porteuses d’autisme, par l’association « Raptor Neuropsy ».
- Handicap et Vie Privée : dispositifs légaux et recours.
- Autisme, vie affective et sexuelle : un livret pour informer et prévenir.
Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito/Résumés
Vincent HAREL, Veille informationnelle
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