Le biais de négativité, ou asymétrie positive-négative, est une distorsion cognitive qui accorde plus d’importance aux informations négatives. Il influence la perception, le traitement des émotions et les préférences. Selon l’American Psychology Association, ce biais conduit à accorder une considération disproportionnée aux événements négatifs dans la prise de décision et la perception.

Illustration
Biais de négativité, médias et santé mentale.

Les éléments négatifs marquent plus l’esprit que les positifs et peuvent provoquer un sentiment de pessimisme. Le cerveau humain est naturellement attiré par les informations négatives, ce qui peut être exploité par les médias sociaux. Ce biais peut entraîner une détresse psychologique et limiter l’exploration du monde extérieur. Il est impliqué dans le maintien des préjugés, stéréotypes, superstitions et émotions négatives.

Le biais de négativité est un processus cognitif qui nous rend plus sensibles aux événements négatifs. Il est lié à l’amygdale, une structure cérébrale qui régule les émotions comme la peur et l’anxiété. L’amygdale joue un rôle de détecteur de danger, ce qui explique pourquoi nous sommes plus sensibles aux sentiments de négativité.

Des études ont démontré que le cerveau manifeste un penchant naturel pour les signaux négatifs. En 1998, des chercheurs de l’université de l’État d’Ohio ont montré que les images négatives provoquent une activité cérébrale plus intense que les images positives.

Le biais de négativité est présent chez les personnes atteintes de trouble d’anxiété généralisée et de dépression, les rendant plus sensibles aux stimuli négatifs. Des programmes d’aide à la modification de l’attention (PMA) ont montré des résultats prometteurs pour réduire l’anxiété en détournant l’attention des signaux négatifs.

Le biais de négativité affecte également la consommation de médias. Les chaînes de nouvelles diffusent souvent des informations négatives, ce qui peut renforcer le biais et entraîner un cercle vicieux de pessimisme. Des études ont montré que les gens choisissent souvent des informations négatives, même s’ils prétendent préférer les positives.

Pour contrer les effets du biais de négativité, des activités positives et la pratique de la gratitude peuvent aider à réduire la focalisation sur les aspects négatifs. Des chercheurs ont démontré que pratiquer des activités plaisantes et montrer de la gentillesse peuvent augmenter le bien-être mental et réduire les pensées négatives.

Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biais_de_n%C3%A9gativit%C3%A9


En savoir plus sur Le Collectif Handicap 54

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

Laisser un commentaire