En France seul 0.5 % des personnes autistes ont un emploi en milieu ordinaire (stratégie autisme 2018-2022). Il semblerait cependant que ce chiffre ne puisse être réellement vérifié et le seul chiffre existant serait celui de 23 000 usagers d’ESAT autistes, soit environ 5% des adultes (Rapport de la Cour des Comptes) 🙄🤔😯
Devant l’hétérogénéité des profils des personnes autistes, les recherches se concentrent davantage sur le diagnostic, les interventions précoces et peu sur les interventions auprès des adultes. Parce que le modèle médical prédomine, les actions visent uniquement à compenser les déficiences :
👉 Ce qui entraine une vision déséquilibrée de l’autisme qui serait comme une somme de déficits à compenser pour pouvoir accéder à l’emploi.
👉 Ce qui empêche de voir les compétences développées par les personnes autistes.
Peu d’études abordent les facteurs environnementaux comme cible principale de l’intervention. En transformant le modèle social du handicap, il serait plutôt bénéfique de plaider pour une action sociale visant à éliminer les obstacles et à modifier l’environnement afin de promouvoir leur pleine participation à tous les domaines de la vie 🎨⚖🔓
Une approche basée sur les forces considère les aspects positifs qu’une personne apporte au lieu de travail, comme ses talents, ses compétences et ses aptitudes, et met en évidence les domaines de compétence. Cette perspective favoriserait les opportunités, la performance et la productivité en exploitant et en développant les forces d’un individu plutôt que de compenser ses faiblesses 🤞💪🌈
Source : Nathalie Dulong