Autonomie et dépendance
Autonomie et dépendance

Bonjour à toutes et tous,

« Indépendance », « autonomie », des mots qui raisonnent durement en ce moment… Ces 2 termes, pas tout à fait synonymes1, renvoient à des considérations législatives et philosophiques (entre autre) qu’il serait passionnant de développer, mais ce n’est pas avec les quelques lignes dont nous disposons ici que nous ferons le tour de la question.

Mais que ce soit à l’échelle ultra marine, en l’occurrence sur le « caillou », plus locale, avec le Grand Est, et même à titre individuel, notamment si on se réfère aux situations de handicap, la question centrale est celle de l’identité et du rapport à l’autre. Géopolitique, travail social, mêmes combats. Que signifie être kanak, alsacien, français, européen… ? Ce qui nous unit est-il plus important que ce qui nous sépare ? Quelle part de nous-même est-on prêt à « sacrifier », individuellement et collectivement pour mener à bien des projets, faire société ? Et surtout, est-ce que le « passage en force », si j’ose euphémiser, est la meilleure solution pour se faire entendre ?

En cette « journée mondiale de la diversité culturelle pour le dialogue et le développement », le calendrier nous fait un nouveau clin d’œil.

L’absence de dialogue peut coûter cher en tout cas, au sens propre comme au figuré. Mais puisque le temps c’est de l’argent, revenons à nos moutons avec des actualités plus « démocratiquement apaisées », à ce jour du moins…

Une couleur et un « après-midi surprise » afin de marquer « un temps fort de communication, de visibilité et de médiatisation » autour des MICI.

Sensibilisation toujours, sensibilisation un jour :

 

Gestion de crise(s). Connaître leurs causes et leurs symptômes permettrait au mieux d’éviter leurs apparitions ou le cas échéant de mieux maîtriser leurs effets. C’est tout l’objet de ce guide, riche en références et recommandations, auquel ont notamment contribué les personnes concernées.

 

« Une banque qui appartient à ses propriétaires, ça change tout ». Et si l’on transposait ce slogan publicitaire en un principe du secteur du travail social ? Démocratie représentative, participation collective, pouvoir d’initiative… sont au cœur de l’adhésion et donc la réussite des projets d’accompagnement. « Déterminer les modalités de participation les plus appropriées », c’est en substance l’objet de ce rapport qui reste d’actualité.

 

Des paroles et des actes. Déconjugalisation, 50 000 nouvelles solutions, Fond Territorial d’Accessibilité… Où en est-on du « respect des droits des personnes en situation de handicap », priorité affichée par le gouvernement dès 2017 ? Un point d’étape a été fait à l’occasion du dernier CIH. Si les intentions sont bonnes, leur mise en œuvre révèle parfois des mesures incomplètes voire contre-productives, comme le souligne APF France handicap à propos du remboursement des fauteuils roulants. Une affaire qui ne tourne pas toujours très rond…

 

Solidarité en danger. Alors que différentes corporations s’appuient à tour de rôle sur le ressort de la grève pour obtenir une « prime J.O. », le secteur des solidarités (champs du handicap et du grand âge, de la protection de l’enfance, de la lutte contre les exclusions etc.), arrivé au point de rupture, dénonce à travers l’appel de 6 organisations les coupures budgétaires et le désengagement progressif de l’État envers les plus fragiles et les professionnels qui les accompagnent. Recours gracieux, si nécessaire contentieux et surtout appel à une pétition citoyenne pour un débat démocratique à l’Assemblée Nationale : à vos claviers.

 

1https://www.cairn.info/revue-vie-sociale-et-traitements-2015-2-page-128.htm

 

En vous souhaitant une bonne lecture et une bonne semaine.

Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito

Vincent HAREL, Veille informationnelle


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