Ne passons pas à côté des bonnes choses…
Alors que les élections américaines (et le spectre de soulèvements contestataires) tiennent en haleine une bonne partie du monde, force est de constater que la polarisation et la surenchère verbale se généralisent, y compris en France.
L’instrumentalisation de certaines thématiques, l’hystérisation des débats contribuent à mettre l’accent sur la forme au détriment du fond, à déconnecter élus et citoyens, et finalement les citoyens entre eux.
La solidarité subsiste, parfois dans des élans magnifiques, à l’image de celle qui s’est mise en place suite aux terribles inondations en Espagne. À combien de catastrophes devront nous être confrontés pour que nous réalisions que nous sommes tous, à un moment ou un autre, dépendants les uns des autres, à une échelle tant globale que locale ?
Nombreuses sont les raisons pour lesquelles tout semble aller de travers, à commencer peut-être par un excès de tout, d’informations entre autres. Comme me l’a récemment dit un animateur que vous connaissez bien : « il vaut mieux se concentrer sur les choses que l’on maîtrise un tant soit peu pour que le monde tourne un peu mieux autour de nous ». Dosons donc l’information et surtout valorisons les belles initiatives, celles qui proposent sans se contenter de dénoncer.
Il y a de quoi faire en ce sens cette semaine, et c’est toujours un plaisir à relayer !
Des livres et nous. À la fois symboles du foisonnement de l’esprit humain et archétypes du lieu où doit régner le calme, les bibliothèques sont des espaces sociaux dont les particularités peuvent être mises au service du bien-être psychique. À l’heure du délétère « scrolling infini », des ateliers et tables rondes viendront mettre en valeur des initiatives et le potentiel de reconnexion à soi et aux autres des bibliothèques.
Les bibliothèques sont-elles bénéfiques pour la santé mentale ? : Mardi 5 novembre 2024 à Nancy.
« Un petit truc en plus » pour votre petit-déjeuner du 17 novembre. Une livraison qui a du sens : financer des actions concrètes à l’occasion de la journée nationale de la trisomie 21. Attention, plus que 2 jours pour passer commande !
Faites-vous livrer votre petit déjeuner dimanche 17 novembre 2024 : inscription avant le 6 novembre.
« Quand l’écriture devient un chemin vers soi ». Et si pour une fois le silence était d’argent et la parole d’or ? Restitution –en musique– des ateliers d’écriture à destination de proches aidantes par leurs auteures, avec le soutien de la maison des aidants.
Venez entendre les voix puissantes d’aidant.e.s à l’auditorium du musée des Beaux Arts à Nancy le 10 novembre à 15 heures
Informer et lutter contre l’isolement. Symptômes, impacts sur la vie quotidienne, offre de soins et d’accompagnements… L’UNAFAM 54 propose une journée destinée aux personnes souffrant de troubles psychiques et leurs proches aidants.
« Les troubles psychiques » : journée d’information 16 novembre 2024 à Nancy.
Parce que le diagnostic n’est qu’une première étape. L' »Autistan », selon la formule consacrée par Joseph Schovanec, n’est pas une « destination » que l’on envisage à la naissance d’un enfant. Le Centre de Ressources Autisme Île-de-France édite une brochure pour s’y retrouver dans ce pays aux vastes contours, à l’administration complexe. Comprendre le diagnostic, trouver des informations et des accompagnements proches de chez soi, remplir un dossier MDPH, vivre avec les troubles quotidiens, droit des aidants ou encore situations d’urgence, autant de jalons, de thématiques, pour soutenir au mieux les personnes et leur environnement familial.
Mon enfant vient d’être diagnostiqué dans le spectre de l’autisme : que faire ensuite ?
Au rayon « outils collaboratifs ». Forte de plus de 7000 contributrices/contributeurs, plus de 500 000 lieux référencés et 100 000 visiteurs uniques les 30 derniers jours, la plate-forme « accèsLibre », portée par le ministère de la transition écologique, a pour objectif de centraliser le référencement et le niveau d’accessibilité physique des lieux publics. Moins de 4 ans après son lancement, elle réalise une enquête d’impact sur son utilité propre, à commencer par la (re)connaissance de son site. La parole est à vous !
La plate-forme ACCESLIBRE lance une enquête de satisfaction auprès de ses usagers.
Lever les barrières. Comme beaucoup d’autres affections, la maladie de Charcot peut toucher n’importe qui, dans tous les milieux. En plus d’être incurable, elle évolue rapidement, ce qui rend d’autant plus complexe sa prise en charge. Financière notamment, car les personnes atteintes ont rapidement des besoins matériels et humains importants, incompatibles avec les règles et délais de traitement habituels. Devant le témoignage plus que parlant d’un sénateur lui-même atteint, lui et ses confrères ont adopté à l’unanimité une proposition de loi visant notamment à créer une « procédure dérogatoire » pour améliorer la situation des malades. En filigrane également, la levée de la barrière d’âge de 60 ans –prévue dès 2005, sans cesse repoussée– pour pouvoir bénéficier de la PCH qui tient davantage compte des besoins, contrairement à l’APA.
En vous souhaitant une bonne semaine.
Pour le Collectif Handicap 54,
François JACQUES, Edito
Vincent HAREL, Veille informationnelle
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