Assistance sexuelle : passons à l’acte ! Le CNCPH nourrit le débat, avec le département de Meurthe-et-Moselle.

6 ans après la réouverture du chantier de l’assistance sexuelle par le gouvernement, où en sommes-nous ?

Voici un point d’étape avec le Conseil national consultatif des personnes handicapées qui s’est déroulé le vendredi 21 novembre 2025 de 18h à 20h.

Le gouvernement avait saisi en février 2020 le comité consultatif national d’éthique sur la question de l’assistance sexuelle, puis demandé au CNCPH de prendre la responsabilité d’un débat public qui s’est tenu le 6 février 2023 sur la base de 13 propositions sur la vie intime, sexuelle et affective des personnes handicapées, dont une prévoit de permettre l’expérimentation d’une assistance sexuelle.

Le 26 avril 2023, le président de la République a indiqué à l’occasion de la conférence nationale du handicap qu’ « avoir une vie comme tout le monde, c’est aussi avoir une vie affective, amoureuse, intime et sexuelle. Je l’avais évoqué lors de la précédente CNH. Nous avons désormais l’avis du CCNE de juillet 2021 et les propositions du CNCPH sur lesquelles nous appuyer.

Ce n’est pas un tabou, c’est un enjeu de bien-être, de santé.

La ministre va finaliser d’ici l’été le plan d’action qui sera mis en œuvre pour lever les entraves et avancer sur ce sujet, ô combien important, avec plusieurs de ses collègues du Gouvernement. »

Si les travaux du Gouvernement pour établir une feuille de route sont en cours, et le CNCPH y participe, qu’en est-il du sujet précis de l’assistance sexuelle qui reste officieuse en France ?

Comment l’État peut et doit garantir la protection de tous en décidant de légaliser l’accompagnement sensuel et sexuel ?

💬 Témoignages, exemples internationaux, controverse sont au programme du débat auquel le CNCPH vous invite vendredi 21 novembre 2025 de 18h à 20h avec la participation, entre autres, Chaynesse Khirouni, présidente du département de la Meurthe-et-Moselle, l’association C(h)oses, le Crédavis.